Les phtalates, dangereux pour notre santé et l’environnement

 

Les phtalates sont des composés chimiques dérivées de l’acide phtalique. Ils sont couramment utilisés comme plastifiants des matières plastiques, notamment du polychlorure de vinyle (PVC). On les retrouve ainsi dans les films plastiques, emballages, revêtements de sol, rideaux de douche, profilés, tuyaux et câbles, matériaux de construction, peintures ou vernis, mais aussi dans certains dispositifs médicaux.

Reconnus nocifs, les phtalates sont présents partout dans notre quotidien, pour le seul bénéfice d’industries qui refusent d’investir dans d’autres technologies.

Indecosa-CGT communique le résultat d’un an et demi d’enquête, inédite, sur l’usage de ces substances et les facilités faites aux industriels à l’échelle nationale et européenne. Un travail mené en partenariat avec Saugok Save (Association lituanienne, qui est active dans le domaine de la santé par les contrôles et la prévention).

Largement utilisés pour produire du plastique souple, on retrouve les phtalates désormais partout : revêtements de sol, rideaux de douche, joints de fenêtre… Notre enquête s’est concentrée sur les papiers peints texturés vinyles, très largement vendus en France et utilisés dans de multiples foyers. Ces phtalates, qui se concentrent au fil des ans dans les organismes, sont reconnus comme perturbateurs endocriniens.
Ces dernières années, les chercheurs ont établi un lien avec de nombreuses affections comme l’asthme, les troubles de l’attention avec hyperactivité, le cancer du sein et d’autres…
Des règles sont supposées nous protéger de trop fortes expositions, mais le label français A+ admet des taux extrêmement élevés et occulte certaines substances. La France s’en remet aux règlements européens, mais il a fallu 10 ans pour limiter 4 phtalates, et les industriels en utilisent désormais d’autres, tout aussi nocifs.

Des solutions existent, mais elles ne pèsent rien face aux gains de cette industrie.

Pour en savoir plus INDECOSA-CGT diffuse le résultat
d’une enquête longue de 18 mois reprise dans un
  dossier de presse détaillé

Annexes : graphiques et rapports