In Magazine N° 207 – Janvier / Février 2023

Les multiples ravages de la crise énergétique.
La crise énergétique produit au cœur glacé de l’hiver ses effets dévastateurs. Elle déchiquète les budgets des plus fragiles. La violence du choc a renchéri brutalement l’accès à l’alimentation, le prix des déplacements, la facture du chauffage. Cette crise de l’énergie alimente et se nourrit d’autres crises, sanitaire, humanitaire, climatique, alimentaire…
Une pollution inquiétante malgré les alertes.
En 2010, l’unité Sénerval est placée en délégation de service public auprès du groupe Séché. Les incidents ne cessant de se multiplier, les enquêtes qui en découlent font le constat d’une présence d’amiante (pourtant connue de longue date) mais également de celle massive de REFIOM (Résidus d’Épuration des Fumées d’Incinération des Ordures Ménagères, classés substances Cancérigènes, Mutagènes et Reprotoxiques – CMR).
Sommaire
Éditorial
Editorial
LES ROUAGES DÉMOCRATIQUES FORTEMENT GRIPPÉS !
DES OUTILS POUR VOUS INFORMER
Souhaiter la bonne année avec plein de bonnes choses à la clé est la grande tradition des vœux, que ce soit pour nos proches, nos collègues, les institutions et leurs représentants.
Pourtant, cette année 2023 nous interroge sur de nombreux points, en particulier ce concept qui paraît tellement évident dans un pays dit
démocratique, celui du « vivre ensemble ».
En effet, si le fronton de nos mairies arbore toujours fièrement les valeurs «liberté, égalité, fraternité», il n’en reste pas moins que des vents contraires soufflent sur notre démocratie.
En premier lieu, nous pouvons citer nos institutions qui sont victimes de dérives autocratiques : utiliser le controversé article 49-3 à 10 reprises en quelques mois pour faire passer des lois sans vote suscite un véritable malaise dans toute la société.
Sommes-nous encore en République ? s’interrogent bon nombre de citoyens.
Assiste-t-on à une dérive monarchique ? Si la question paraît exagérée, elle s’insinue de fait dans les esprits.
Dans le microcosme de la consommation, les associations ne sont pas épargnées. Des budgets qui fondent comme neige au soleil avec à la clé des restructurations à marche forcée, des réunions institutionnelles presque inexistantes, très dirigistes et univoques : « Désormais vos subventions seront conditionnées en partie par des appels à projets que nous choisirons… » À cela s’ajoute une dématérialisation tous azimuts sans aucune étude d’impact digne de ce nom. Des transferts de compétences d’un ministère à un autre sans discussions préalables.
Tout s’additionne dans cette soustraction de droits et rien ne semble arrêter cette fuite en avant…
Si les associations souffrent terriblement de cette situation, que dire de ceux qu’elles sont censées défendre et qui se retrouvent de plus en plus livrés à eux-mêmes. Attention tout de même à ne pas franchir la ligne rouge, comme disait Daniel Balavoine lors d’une émission de télévision restée célèbre : Prenez garde le désespoir est mobilisateur !
Arnaud Faucon
Secrétaire national