Certaines allergies, alimentaires, respiratoires, médicamenteuses, cutanées sont elles dangereuses en cas de vaccination ? Est-on plus vulnérable au COVOD-19 si on est allergique ?
Pour ce qui est des vaccins actuellement commercialisés deux adjuvants sont contre indiqués. Il s’agit du Polyéthylène Glycol ou PEG pour ceux commercialisés par Pfizer et Moderna et le Polysorbate pour Astra Zeneca. Il faut savoir que ces deux types d’adjuvants sont utilisés également pour les médicaments et la cosmétique. Leur principal atout est qu’il aide à la fluidification.
Près de 3000 médicaments actuellement commercialisés comportent ces deux substances.
Les remontées d’intolérances bien que réelles sont relativement exceptionnelles (environ 1 cas sur 10 000). Pour les personnes souffrantes de poly allergies il faut rester prudent sur les risques potentiels d’intolérance. Avoir un terrain allergique ne nous prédispose pas forcément à une allergie médicamenteuse. Si des cas rares d’anaphylaxie ont été répertoriés de par le monde les réactions sont très variables selon les sujets : Urticaires, signes digestifs, voir plus préoccupants comme des malaises ou insuffisances respiratoires.
Selon les dernières informations recueillies sur les 500 000 premières vaccinations, 4 réactions sérieuses ont été constatées (source : Fédération française d’allergologie).
Si une réaction allergique intervient, elle se produit généralement 1 heure après l’injection et peut persister quelques jours. Quelques effets secondaires rares ont été rapportés comme la persistance de rougeurs et démangeaisons autour de la piqûre. Très rarement de l’œdème du visage et une gêne respiratoire.
À l’exception des asthmatiques sévères non stabilisés les risques sont faibles.
Néanmoins en cas de doute il est possible de consulter un numéro vert spécifiques dédié à l’asthme et aux allergies : 0 800 19 20 21.
Il faut aller vers des soins remboursés à 100 % (Tribune libre, Francis BALAY, Président d’Alternative mutualiste,
journal l’Humanité daté du 4 février 2021).
UFC-Que choisir dénonce la hausse des tarifs complémentaires santé tout en préconisant la concurrence à tous les étages. C’est une proposition néolibérale qu’Alternative mutualiste combat.
Depuis des années, nous préconisons l’amélioration immédiate des remboursements et des prestations de sécurité sociale pour aller vers le 100 % des remboursements des soins à terme.
La base des remboursements de la sécurité sociale pourrait se faire à minima sur le remboursement de la complémentaire santé solidaire (Ex-CMU-C) qui est de bon niveau en optique, en dentaire, sur les prothèses auditives, les médicaments, la prise en charge du forfait hospitalier, etc…
Cette solution aurait l’avantage de bloquer immédiatement l’avancée des assureurs dans le marché de la complémentaire santé et de plus améliorerait le pouvoir d’achat de tous les citoyens, éviterait la stigmatisation des populations précaires, faciliterait l’accès aux soins et à la prévention pour tous, ferait baisser mécaniquement le coût des mutuelles, et serait un véritable tremplin pour aller vers un 100 % Sécurité Sociale (revendication historique d’Alternative mutualiste). Les mutuelles sont devenues des collecteurs d’impôts indirects avec
des taxes qui avoisinent les 17 % soit un mois et demi de cotisation mutualiste.
Arnaud Faucon – Secrétaire national